Le mois dernier, j'ai franchi une grosse étape dans le chemin du retour au cheveu naturel : le big chop. (Enfin, ce n'est pas un vrai big chop puisque j'ai laissé quelques pointes lisses, mais bref). Après 2 ans de transition, ça y est, le fer à lisser est mis au placard. Mais tout ça n'est que le début d'une longue aventure, une aventure capillaire que je ne suis pas la seule à mener.
C'est pourquoi j'ai décidé de créer sur ce blog une section "Chroniques Capillaires", qui va suivre toutes mes aventures dans le monde du cheveu et de son soin, en faisant quelques arrêts dans l'univers du naturel, tout en essayant d'y voir le plus clair possible et aider certains/certaines d'entre vous également intéressés par cette question.
Et l'épisode 1, naturellement, est dédié à... l'histoire de mes cheveux ! Par où commencer ?
Je pense, comme beaucoup, que le cheveu n'est pas une partie anodine de nous : il est politique, et en dit long sur notre histoire et nos origines. (Si vous êtes intéressés par la question, je vous conseille trois ouvrages, que vous trouvez ici, ici, et là). Et mon cheveu, donc, comme vous pouvez le voir depuis peu de temps, est bouclé à tendance frisée près du visage. Pour info, j'entends ici par "frisé" un cheveu aux boucles très serrées et fines et qui tend à gagner en volume. Cela est dû principalement à mes origines : mon père est africain, d'ethnie Zulu et originaire du Swaziland. Vous ne connaissez pas ce petit pays qui a moins d'habitants que la ville de Paris ? Ce n'est pas grave, voici une petite carte de l'Afrique australe (source) :
Ma mère, quant à elle, est une Brésilienne pure souche, et à moins de faire toute une digression sur ce que sont les Brésiliens (ce sera probablement le sujet d'un autre article, promis), je vais faire court et dire qu'elle est "métisse", whatever that means.
Mes cheveux sont donc un mélange de crépu et frisé, et même si aujourd'hui mes boucles ont un peu perdu de leur forme, cela n'a pas toujours été le cas. Vous êtes prêts pour le throwback so 1996 ? C'est parti !
Mini-Sam à l'âge de 2 ans dans les rues de Rome